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Opération "Je plaque ma caisse"

Le SMTC, Métromobilité et l'ADEME ont lancé l'opération "je plaque ma caisse" pour sensibiliser les propriétaires de vieilles voitures à l'utilisation de modes de déplacement moins polluant.

Il y a un an, la métropole grenobloise expérimentait les premiers certificats de qualité de l’air. Aujourd’hui, plus de 380 000 véhicules sont équipés de vignettes rondes. Un an après, le territoire se lance dans une nouvelle expérimentation pour tenter de réduire la pollution atmosphérique. Baptisé « Je plaque ma caisse », l’opération – inédite en France – est proposé par le SMTC, Métromobilité et l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).

Elle vise à accompagner un millier de volontaires souhaitant « plaquer » leur voiture pour se tourner vers d’autres pratiques de déplacement moins polluantes : la marche à pied, le vélo, le bus, le tram mais aussi l’autopartage ou encore le covoiturage. « On sait que la voiture est souvent vécue comme une grande histoire d’amour, sourit Yann Mongaburu, président du SMTC. L’idée est de montrer que l’on peut envisager un autre rapport avec elle ».

Le syndicat mixte des transports en commun et ses partenaires lancent donc un appel aux métropolitains propriétaires des véhicules les plus polluants, c’est-à-dire les voitures ayant un certificat de qualité de l’air 4 ou 5, ou non classés. En pratique, il s’agit des véhicules essence mis en circulation avant 1997 et des diesels circulant avant 2006. Environ un quart du parc automobile du territoire métropolitain est concerné.

Un millier d’automobilistes seront sélectionnés. En contrepartie d’un engagement à moins utiliser, ou abandonner, leur voiture, ils obtiendront pendant six mois des conseils personnalisés pour modifier et adapter leurs modes de déplacement. « En laissant sa vieille guimbarde, on marque des points sur la qualité de l’air, la fluidité en ville mais aussi le pouvoir d’achat », rappelle Jérôme d’Assigny, directeur régional de l’ADEME.

Pour convaincre - davantage - les volontaires de tester autre chose que la voiture, des incitations pourraient être mises en place comme des tarifs réduits pour les transports en commun ou une période d’essai à Métrovélo. « Pendant six mois, ils pourront tâtonner, essayer et aussi se tromper », souligne Yann Mongaburu. L’accompagnement individualisé sera réalisé par le cabinet Inddigo, basé à Chambéry et spécialisé dans le conseil et l’ingénierie en développement durable.

L’expérimentation « Je plaque ma caisse » durera jusqu’en 2018. Une évaluation sera menée à son terme pour, peut-être, la prolonger ou l’étendre à d’autres territoires. En 2016, l’opération « Deux mois sans ma voiture », testée par la MAIF, avait été suivie par 90 métropolitains. Seize d’entre eux se sont séparés de leur véhicule.

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